Les clown·e·s

Le Clown est un monde. Des mondes.

Un éclat de mille visages, aux contours flous et mouvants. Des visages souvent associés au nez, mais pourtant loin d’être uniquement représentés par lui seul. Les Arts du Clown contemporain sont tout sauf simples; tout sauf figés. À travers cette édition du festival Espèce(s) de Clown·e· s !, nous plongeons dans ses multiples facettes, bien au-delà des masques habituels. Lae clown·e échappe aux catégories, iel se ré-invente à la lisière de ce qu’il touche. Théâtre, cirque, cinéma, art de rue ou milieu de soin : iel se joue des frontières, entrelace les disciplines et nous invite dans des mondes où la fragilité s’assume, où l’absurde et le poétique s’entrelacent sans préavis.

La traversée en six facettes reprise ci-dessous n’est qu’une esquisse – un aperçu de l’indomptable. Chaque discipline est un regard, une manière unique de bouleverser la scène et, par ricochet, la vie et le public. Au festival, on ne classe pas lae clown·e : on lae suit dans ses détours, on frôle ses limites, et on découvre ce qui se crée à l’endroit où tout se confond.

 

L’art clownesque traverse les âges et refuse les étiquettes depuis longtemps. À la fois ancien et profondément actuel, il échappe aux classifications et s’adapte aux regards et aux époques qu’il traverse. Malgré cette liberté inclassable, il nous semblait essentiel d’en montrer ici un éventail de disciplines, d’approches et de pratiques – un instantané de cette forme d’art vivante, éclatée, fédératrice… et tellement vibrante de poésie.

 

 

Sur mobile, cliquez sur le nom de la facette pour en découvrir la présentation.

 

En scène

Les clown·e·s de théâtre plongent dans l’essence même de l’humain. Ce personnage explore les émotions avec une profondeur qui défie les convention et du 4ème mur. Iel ne se contente pas de jouer, mais vit chaque instant, révélant sur scène l'âme humaine dans toute sa vulnérabilité. Qui est lea comédien·ne, qui est lae clown·e ? Les frontières sont floues pour mieux représenter le public en face de lui, tel un miroir. Ce type de clown·e touche des vérités et des langages universels en puisant aux sources de l’enfance et de l’être.*Et si ces personnages en avaient autant (ou plus) à nous apprendre sur nous-mêmes… que nous-mêmes ?
*SOURCE

La rue peut aussi se muer en une véritable scène à ciel ouvert. Véritable électron libre, lae clown·e de rue s’approprie l’espace public comme une scène ouverte. Iel capte l’attention des passants, joue avec l’imprévu, se nourrit des réactions spontanées. Lae clown·e de rue se fond dans l’improvisation, transformant les interactions quotidiennes en moments poétiques ou absurdes. Ici aussi, iel redéfinit la frontière entre l'artiste et lae spectateur. Finalement, une question reste en suspens : lequel des deux est le vrai personnage ?

Lae clown·e a souvent besoin de peu pour faire beaucoup. C’est le cas des clown·e minimaliste qui misent sur l’essence, sur l’économie du geste et de la parole. Inspiré·e par le mime, iel utilise son corps et son visage pour exprimer l’inexprimable. Chaque mouvement est précis, chaque silence résonne. L’absence de mots devient un langage à part entière, capable de transmettre des émotions puissantes.

En scène

Les clown·e·s de théâtre plongent dans l’essence même de l’humain. Ce personnage explore les émotions avec une profondeur qui défie les convention et du 4ème mur. Iel ne se contente pas de jouer, mais vit chaque instant, révélant sur scène l'âme humaine dans toute sa vulnérabilité. Qui est lea comédien·ne, qui est lae clown·e ? Les frontières sont floues pour mieux représenter le public en face de lui, tel un miroir. Ce type de clown·e touche des vérités et des langages universels en puisant aux sources de l’enfance et de l’être.*Et si ces personnages en avaient autant (ou plus) à nous apprendre sur nous-mêmes… que nous-mêmes ?
*SOURCE

La rue peut aussi se muer en une véritable scène à ciel ouvert. Véritable électron libre, lae clown·e de rue s’approprie l’espace public comme une scène ouverte. Iel capte l’attention des passants, joue avec l’imprévu, se nourrit des réactions spontanées. Lae clown·e de rue se fond dans l’improvisation, transformant les interactions quotidiennes en moments poétiques ou absurdes. Ici aussi, iel redéfinit la frontière entre l'artiste et lae spectateur. Finalement, une question reste en suspens : lequel des deux est le vrai personnage ?

Lae clown·e a souvent besoin de peu pour faire beaucoup. C’est le cas des clown·e minimaliste qui misent sur l’essence, sur l’économie du geste et de la parole. Inspiré·e par le mime, iel utilise son corps et son visage pour exprimer l’inexprimable. Chaque mouvement est précis, chaque silence résonne. L’absence de mots devient un langage à part entière, capable de transmettre des émotions puissantes.

En piste

Une facette du Clown est intimement liée au monde circassien. Lae Clown·e s’intègre pleinement au cirque au XVIIIe siècle, où iel divertit le public en parodiant les numéros équestres et en jouant des rôles comiques aux côtés d’acrobates et de dresseurs. Au XIXe siècle, le personnage évolue en parallèle des changements sociaux, intégrant progressivement la caricature et la dérision, pour donner naissance à des figures emblématiques telles que l'Auguste et le clown blanc, qui marquent la maturité et la diversité de cet art populaire.* Lae clown·e traditionnel est l’incarnation même de l’âme du cirque. Avec ses farces intemporelles, ses pitreries, et ses jeux en duo, iel maîtrise l’art de la comédie burlesque. Ce clown est le gardien des rires de l’enfance, celui qui fait rire de la manière la plus simple, en jouant avec les situations et les objets. Madame ou Monsieur Loyal·e orchestre cette symphonie comique, guidant le public dans un monde où chaque geste, chaque blague, est une explosion de joie.


Si certain·es clown·es ne sont pas en tant que tel·les sur la piste, iels ont parfois emporté avec elleux une discipline circassienne. Les clown·es de cirque allient la virtuosité des arts du cirque avec un sens aigu de la comédie. Jongleur·euse, acrobate, équilibriste, iel maîtrise son corps à la perfection, tout en jouant de sa propre maladresse.Les frontières entre les arts se confondent et s’illuminent dans un mélange artistique coloré.

En piste

Une facette du Clown est intimement liée au monde circassien. Lae Clown·e s’intègre pleinement au cirque au XVIIIe siècle, où iel divertit le public en parodiant les numéros équestres et en jouant des rôles comiques aux côtés d’acrobates et de dresseurs. Au XIXe siècle, le personnage évolue en parallèle des changements sociaux, intégrant progressivement la caricature et la dérision, pour donner naissance à des figures emblématiques telles que l'Auguste et le clown blanc, qui marquent la maturité et la diversité de cet art populaire.* Lae clown·e traditionnel est l’incarnation même de l’âme du cirque. Avec ses farces intemporelles, ses pitreries, et ses jeux en duo, iel maîtrise l’art de la comédie burlesque. Ce clown est le gardien des rires de l’enfance, celui qui fait rire de la manière la plus simple, en jouant avec les situations et les objets. Madame ou Monsieur Loyal·e orchestre cette symphonie comique, guidant le public dans un monde où chaque geste, chaque blague, est une explosion de joie.


Si certain·es clown·es ne sont pas en tant que tel·les sur la piste, iels ont parfois emporté avec elleux une discipline circassienne. Les clown·es de cirque allient la virtuosité des arts du cirque avec un sens aigu de la comédie. Jongleur·euse, acrobate, équilibriste, iel maîtrise son corps à la perfection, tout en jouant de sa propre maladresse.Les frontières entre les arts se confondent et s’illuminent dans un mélange artistique coloré.

Activistes

Lae bouffon·e et lae clown·e artiviste sont des provocateur·rices qui dénoncent avec malice les absurdités de la société. Utilisant la satire, l’ironie et la subversion, ces clowns poussent les spectateurs à réfléchir sur les travers du pouvoir, de la culture et des conventions sociales. Le rire qu’iels provoquent est souvent grinçant, un miroir déformé qui reflète nos propres incohérences. À travers leurs performances, ces clowns réveillent les consciences, et rappellent que l’humour peut être une forme de révolte.

En milieu de soin

Les clown·e·s en milieu de soin se font artisan·e·s de la guérison. Leurs présences réconfortantes dans les hôpitaux et les centres de soin offrent une échappatoire, une bouffée d’air frais. À travers l’empathie et l’écoute, lae clown·e devient un· compagnon·e dans les moments les plus compliqués, insufflant de la joie dans le quotidien en milieu de soin. Dans cet espace partagé, même quand le lien semble fragile, lae clown·e accompagne la personne derrière le patient. En écoutant le millimètre, il ne se concentre pas sur lui-même, mais sur lae patient·e. Grâce à son caractère ludique, sincère, léger et sensible, iel crée un espace pour la décharge, l'autonomisation et l'humanité.*
*SOURCE

À l'Écran

Lae clown·e de cinéma occupe une place unique dans l’imaginaire collectif, oscillant entre le comique et le tragique. À travers la caméra, ses mimiques et son corps s’expriment avec une intensité particulière, captant l’attention et les émotions du spectateur comme rarement un personnage le fait. Le grand écran permet à ce type de clown d’explorer des facettes plus intimes et introspectives, parfois loin du rire traditionnel, pour toucher à des émotions profondes, entre rire et larme.

Sans frontières

Lae clown·e humanitaire traverse les zones de guerre, les camps de réfugiés et les territoires en crise pour apporter plus que de simples rires : iel redonne un peu d’espoir et de joie. Lae clown·e sans frontières devient un symbole de résilience dans des lieux frappés par la tragédie. L’art devient un acte de résistance, un moyen de réaffirmer la dignité humaine face à la souffrance et à l'injustice.

Découvrez l’ONG Clown Sans Frontières.

Clowns Sans Frontières est une ONG artistique et humanitaire qui intervient partout dans le monde pour apporter, à travers le rire et le spectacle, un soutien psychosocial à des populations victimes de crises humanitaires ou en situation de grande précarité, en premier lieu les enfants. Tous nos intervenant·es sont des artistes professionnel·les qui pratiquent leur art bénévolement le temps d’une mission pour redonner aux enfants et à leur entourage le goût de sourire et les aider à se reconstruire après un conflit ou une catastrophe. Nous intervenons toujours en lien avec des associations locales ou des ONG internationales.

Sans frontières

Lae clown·e humanitaire traverse les zones de guerre, les camps de réfugiés et les territoires en crise pour apporter plus que de simples rires : iel redonne un peu d’espoir et de joie. Lae clown·e sans frontières devient un symbole de résilience dans des lieux frappés par la tragédie. L’art devient un acte de résistance, un moyen de réaffirmer la dignité humaine face à la souffrance et à l'injustice.

Découvrez l’ONG Clown Sans Frontières.

Clowns Sans Frontières est une ONG artistique et humanitaire qui intervient partout dans le monde pour apporter, à travers le rire et le spectacle, un soutien psychosocial à des populations victimes de crises humanitaires ou en situation de grande précarité, en premier lieu les enfants. Tous nos intervenant·es sont des artistes professionnel·les qui pratiquent leur art bénévolement le temps d’une mission pour redonner aux enfants et à leur entourage le goût de sourire et les aider à se reconstruire après un conflit ou une catastrophe. Nous intervenons toujours en lien avec des associations locales ou des ONG internationales.

... et tous·tes les autres

Nous vous proposons ici un aperçu non-exhaustif de cet art si particulier. Le Clown se décline dans tellement de lieux, de disciplines, à destination de tellement de public qu'il est impossible de le résumer en quelques lignes.

Nous pourrions aussi parler des inclassables (ne le sont-iels pas toustes ?) ; des idiot·e·s, farfelu·e·s et autres excentriques. Les architectes du chaos comique et maîtres·ses de l’absurde. Iels cultivent la maladresse et l’incohérence avec une précision déconcertante. Chaque geste, chaque parole est une déconstruction des attentes du public. Sous des apparences d’idiots·es ou de farfelu·e·s, iels touchent à une vérité plus profonde : celle de l’imperfection humaine, magnifiée par le rire.