C’est Gratos (60′)

S’ils avaient la parole, les animaux auraient beaucoup à dire sur nos relations avec eux. Par chance, Gratos, un chien rare et précieux qui n’a pas coûté un rond, est là pour nous raconter ses rapports complexes avec les humains en général et son compagnon Simon en particulier. Les relations de domination ou de soumission souvent rencontrées dans les spectacles avec des animaux sont traités de front avec subtilité, finesse, beaucoup d’intelligence et énormément d’humour.

 Mimétisme, parodie, inversion des rôles… Qui influence qui ? Impossible à démêler et c’est tant mieux. Une chose est sûre : tous deux ont le même coiffeur. Quand un clown-chien devient complice d’un clown-humain, rire, émotion et profondeur sont au rendez-vous.Le lien fort qui unit les deux protagonistes pour la vie sera mis au service du clown sensible afin de vivre, d’exprimer et de partager un large panel d’émotions. 

En première partie

Nènè de Miguelangel Camino (10’)

C’est l’histoire d’un acteur qui veut faire rire sa maman et avec elle, d’autres personnes encore. C’est l’histoire d’un clown qui rit. Rire, là où personne n’y arrive, là où c’est pas drôle, là où ça fait mal, là où il fait noir. À travers les héritages légués par ses parents, il tente de rire de l’Espagne, voire de l’humanité toute entière. Parce que c’est drôle et parce que c’est important de rire à certains endroits. Une farce d’orangettes et castagnettes !